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Pourquoi l’Arabie reste de marbre face à l’Iran… pour l'instant !
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Après l’attaque subie le week-end dernier sur une grande partie de ses installations pétrolières, signée par l’Iran, à travers les rebelles yéménites, on pouvait s’attendre à voir la Monarchie répliquer. C’est oublier qu’un jeu de pouvoir subtil prive son Prince héritier de tous les pouvoirs, que les États-Unis qui sont les gendarmes de la région ont décidé de calmer le jeu avec l’Iran, et que les représailles pourraient être laissées à Israël – après sa séquence électorale – à condition qu’elles restent modérées.
Le feuilleton imprévu des relations irano-saoudiennes - mais, sur le fond, d’une grande logique – s’est poursuivi, cette semaine encore, avec le contrôle total de la situation militaire et diplomatique qu’Adel Jubeir, le ministre des Affaires étrangères saoudien, un homme aussi discret qu’efficace, continue à la surprise générale, d’effectuer au grand dam de certains hiérarques du Royaume.
D’où vient la surprise cette fois-ci ? D’Arabie Saoudite elle-même et du prétendant au trône, le Prince Mohamed Ben Salman, dont on croyait jusqu’à présent qu’il était entièrement de mèche avec ...
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