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Comment Pékin gère sa victoire
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À l’occasion de la pandémie de coronavirus qui est partie de son territoire, la Chine a réussi à prendre le dessus sur son partenaire américain au sein de l’ordre international. Pékin n’en reste pas moins modeste. Car comme l’explique Alexandre Adler, le pouvoir chinois a trois cailloux dans sa chaussure : Hong Kong, Shanghai et le Tibet. Et Xi Jinping, aussi puissant soit-il, reste surveillé de très près par Moscou.
Commençons par un poncif : la Chine s’est bel et bien éveillée. Et compte tenu des difficultés présentes de l’Amérique, elle est même en passe de devenir, dans cet attelage à deux, le partenaire, sinon le plus riche, en tout cas le plus dynamique du nouveau système bipolaire qui domine notre monde au sortir de la grande Pandémie. Cela veut-il dire, pour autant, que la Chine serait d’ores et déjà la puissance hégémonique du moment ?
Sur ce point, Staline avait forgé de toutes pièces l’expression "vertige des succès" dans les ...
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