Desaffectio societatis

Les grands actionnaires privés d'EADS veulent poursuivre leur désengagement mais la golden share n'est pas une panacée au peu d'appétit des Etats.

21/02/2011 - 13:02

PAR Renaud Belleville

La générosité entraîne parfois l'ingratitude. Lors de la constitution d'EADS, il y a onze ans, les promoteurs publics, français et allemand, de la création d'un leader européen de l'aéronautique et de l'espace avaient fait la part belle aux intérêts privés, Lagardère d'un côté, Daimler de l'autre. Depuis ces derniers n'ont de cesse de réduire leurs participations tout en gardant le pouvoir. Arnaud Lagardère ...

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