Pernod Ricard sous la contrainte d’embûches chinoises et américaines / Mais la diversification de son empreinte géographique devrait l'aider à les surmonter

Les revenus de Pernod Ricard ont nettement marqué le pas au premier trimestre de son exercice décalé. Un recul d’autant plus visible aux États-Unis, mais surtout en Chine, du fait de la dégradation macroéconomique qui s'y est installée. Tout ceci prenant, de plus, place dans un contexte où le pays compte faire payer au secteur des spiritueux les mesures européennes visant à taxer davantage ses véhicules électriques. Rien d’arrangeant pour le groupe, qui profite néanmoins d’une exposition à la Chine plus faible que celle de ses pairs, d’une empreinte géographique et d’un portefeuille de marques diversifiés. De quoi lui permettre de rassurer sur ses prévisions annuelles et de moyen terme.